Baronnies en Drôme Provençale

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communauté de communes de la Drôme, associant 67 communes et 21 100 hab. sur 108 290 ha.

Nyons (siège) et Buis-les-Baronnies sont seules à dépasser 2 000 hab.

Venterol (680 Venterolais, 3 169 ha dont 1 356 de bois), 5 km au NO de Nyons au pied du relief à 459 m, a un beau village en balcon, «de caractère». La commune, limitrophe du Vaucluse (Enclave des Papes) cultive 473 ha de vignes; institut médico-éducatif, maison de retraite (25 sal.). La crête au-dessus du village atteint 877 m; la population a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Vinsobres (1 050 Vinsobrais, 3 542 ha dont 738 de bois) est à 8 km OSO de Nyons sur le versant droit de l’Eygues; le finage est limitrophe du Vaucluse au nord (Enclave des Papes) et au sud (Villedieu). Vinsobres est la seconde commune viticole du département avec 1 759 ha; il s’y tient un Salon des Vins et l’on y joue volontiers sur le nom du village, dont l’origine celte, toutefois, semble désigner une éminence, sans rapport avec la vigne… Près du village s’offre la base de loisirs du lac du Sagittaire, au bord de l’Eygues avec camping (35 sal.). Vinsobres a gagné des habitants entre 1962 (700 hab.) et 1990, mais plafonne depuis et en a même perdu une centaine après 1999.

Saint-Maurice-sur-Eygues (810 Saint-Mauriciens, 882 ha) est au bord de l’Eygues et de la D94 à 13 km SO de Nyons, limitrophe du Vaucluse tant au nord (Enclave) qu’au sud. Elle fut simplement Saint-Maurice jusqu’en 1920. Sa population remonte depuis les 350 hab. de 1962, gagnant encore 260 hab. après 1999 (+47%). Elle accueille la Biscuiterie de Provence (25 sal.) et cultive 583 ha de vignes; elle a droit à une aoc côtes-du-rhône-villages.

Mirabel-aux-Baronnies (1 550 Mirabelais, 2 256 ha dont 400 de bois), 7 km SSO de Nyons sur la route de Vaison-la-Romaine (D538), est un joli village perché qui offre quelques vieilles pierres, cultive 816 ha de vignes et a gagné 190 hab. depuis 1999; son nom était simplement Mirabel jusqu’en 1955; la commune a eu 2 000 hab. en 1856, 880 à son minimum de 1962. Elle est limitrophe du Vaucluse.

Piégon (250 Piégonnais, 1 021 ha dont 374 de bois), 8 km au sud de Nyons, limitrophe du Vaucluse, a un habitat est très dispersé; sa population a encore décliné après 1999; 403 ha de vignes. `

Châteauneuf-de-Bordette (105 Castelbordetains, 1 533 ha), juste au SE de Nyons dans le vallon du Rieu Sec, a un habitat dispersé sans village, la mairie étant au hameau de Gleizes. Le finage touche au sud, en pointe, à la limite du Vaucluse.

Aubres (430 Aubrois, 2 027 ha) est à 3 km NE de Nyons avec un petit village sur la rive droite de l’Eygues, prolongé par le faubourg de la Bégude (camping); son finage est allongé du SE au NO et dépasse 1 200 m au nord au Cougoir; cascade aux abords du village sur le Cougoir; hameau de Jarrige au NE; +80 hab. depuis 1999.

Les Pilles (240 Pillois, 584 ha) a un finage en deux partis presque séparées, l’une au nord de l’Eygues, l’autre au sud, où le petit village se tient dans une cluse de la rivière et sur la D94, 6 km au NE de Nyons. Au sud, les Monts d’Autuche atteignent 965 m.

Condorcet (500 Condorcéens, 2 244 ha dont 700 de bois) étire son village à à 9 km NE de Nyons dans la vallée du Bentrix, affluent de droite de l’Eygues, empruntée par la D10; colonies de vacances, institut médico-éducatif, deux campings; élevage et abattage de volailles; quelques restes du vieux village sur un promontoire à 500 m, au-dessus de l’actuel qui est à 350 m. La population communale augmente aussi: elle était de 220 hab. dans les années 1960, et a gagné 50 hab. après 1999; mais elle fut de 750 hab. en 1831.

Eyroles (23 Eyrolais, 875 ha) est à 560 m dans un petit bassin isolé, 14 km au NE de Nyons.

Saint-Ferréol-Trente-Pas (270 Saint-Ferréolais, 2 148 ha dont 1 150 de bois) est à 13 km au NE de Nyons, à 453 m au bord du Bentrix. Au nord, la D70 emprunte le sauvage défilé des Trente Pas, dont le nom, qui évoque sa largeur, a été ajouté à celui de la commune en 1920. La population augmente depuis les 120 hab. des années 1960 (+50 hab. après 1999).

Valouse (40 Valousiens, 633 ha dont 411 de bois) n’a que quelques maisons vers 750 m, 5 km au nord de Saint-Ferréol; elle est accessible aussi de Dieulefit par la vallée du Lez au NO et le col de Valouse (735 m); sa population était tombée à 7 hab. en 1968.

Chaudebonne (62 Chaudebonnais, 2 077 ha dont 685 de bois) est à 20 km NNE de Nyons à l’extrémité du bassin du Bentrix à 625 m, s’y divise en deux cirques et communique avec la vallée du Roubion au nord par la petite route du col de la Sausse (792 m). Elle a eu 450 hab. dans la première moitié du 19e s. Le finage contient une annexe à l’est autour du hameau des Chaudrons, accessible par Saint-Ferréol.

Villeperdrix (100 Perdrissiens, 2 615 ha) est à 21 km NE de Nyons dans le haut bassin de l’Eygues sous la Montagne d’Angèle, qui dépasse 1 200 m; le village est un peu à l’écart de la rivière et de la D94 qui la suit; bassin annexe au NE avec le hameau des Barnouins et la D570.

Cornillon-sur-l’Oule (75 Cornillonais, 1 455 ha dont 512 de bois), 33 km NE de Nyons, a son village à 547 m, encadré par des reliefs de plus de 1 000 m; base de loisirs sur l’Oule.

Cornillac (90 Cornillacois, 1 944 ha) est proche de Cornillon mais dans un petit bassin d’un vallon affluent de gauche de l’Oule. Le finage atteint 1 473 m à la Montagne de Raton à l’est, où le finage est limitrophe des Hautes-Alpes

La Charce (26 Charçois, 943 ha dont 234 de bois) est dans la vallée de l’Oule et limitrophe des Hautes-Alpes; le village, à 612 m, a de beaux restes de son ancien château, dont une grande façade avec deux tours rondes.

Pommerol (5 Pommerolois, 983 ha dont 640 de bois) occupe à 890 m un profond vallon dominé par la montagne de l’Archier (1 571 m) à la limite des Hautes-Alpes juste au sud de La Charce. Ses quelques maisons lui valent le titre de «village de caractère». Il conserve en effet de belles ruines de l’ancien village, avec panorama et grottes, à l’entrée de la cluse du Pommerol qui clôt la commune au nord, et offre néanmoins son accès principal, par la vallée de l’Oule. Le col de la Fromagère, côté sud (1 072 m), permet d’accéder à Rosans (Hautes-Alpes). Pommerol a eu plus de 170 hab. au début du 19e siècle, mais sa population était passée au-dessous de 50 dès 1910 et était tombée à 13 en 1975 et 1982.

Verclause (61 Verclausiens, 2 610 ha dont 800 de bois), 25 km ENE de Nyons et 9 km ESE de Rémuzat, limitrophe des Hautes-Alpes, a son village à 625 m au bord de l’Eygues à son entrée dans le département, sur la D94; elle a eu plus de 400 hab. autour de 1850. Son territoire, au cœur du synclinal de Rosans, de formes assez contournées, monte au nord à la montagne des Gravières (1 346 m au pas de Pousterle, 1 362 aux Aiguilles), et au sud-ouest jusqu’au Casset (1 317 m).

Quatre communes prolongent à l’est le bassin de l’Eygues, au nord de la barre de relief de la Montagne de Clavière (1 352 m).

Lemps (49 Lempsois, 1 604 ha) est 40 km à l’est de Nyons au sud de Verclause et dans le bassin de l’Eygues.

Montferrand-la-Fare (29 Ferrémontains, 1 124 ha dont 367 de bois), 4 km au SE de Verclause à 670 m, également au bord de l’Eygues, a un territoire qui s’étend au sud jusqu’au sommet des crêts de la Clavelière (1 352 m) et de la Venige (1 391 m) et qui est limitrophe des Hautes-Alpes à l’est; le GR 91 traverse la commune. Celle-ci résulte d’une fusion de 1970; la Fare avait alors 3 habitants (65 en 1841).

Roussieux (25 Roussiérais, 942 ha) est 45 km à l’est de Nyons, à 856 m, et limitrophe des Hautes-Alpes. L’habitat est dispersé, la mairie étant un hameau de Bardin. L’Eygues limite le finage au nord et y reçoit l’Armalause.

Chauvac-Laux-Montaux (42 hab., 2 424 ha), 49 km à l’est de Nyons, résulte d’une fusion de 2002 entre Chauvac (39 Chauvaquiers, 1 779 ha dont 1 100 de bois) à l’ouest (à 859 m) et Laux-Montaux (8 hab., 645 ha dont 350 de bois), à 830 m dans un petit bassin à l’est au bord de l’Armalause. Le finage occupe un grand val synclinal fermé vers l’est; il monte à 1 451 m à la montagne de l’Arsuc et à 1 301 m à la montagne de Tuen. On sort toutefois de ses limites vers l’est par le col routier du Reychasset à 1 052 m, pour accéder au bassin du Céans, qui coule vers la Durance. Les deux communes ont pu avoir ensemble 350 hab. au milieu du 19e s., et n’ont pas cessé de se dépeupler depuis.

Pelonne (26 Pelonnais, 277 ha), plus à l’ouest, 33 km ENE de Nyons, est une minuscule commune de la vallée de l’Eygues entre Verclause et Rémuzat.

Rémuzat (330 Rémuzatiens, 1 678 ha est un ancien chef-lieu de canton de la Drôme dans l’arrondissement de Nyons, 27 km à l’est de Nyons au confluent de l’Eygues et de l’Oule, à 449 m. On y visite une Maison des Vautours et la commune a un centre naturiste. La commune a eu 750 hab. au milieu du 19e s. et s’est presque constamment dépeuplée depuis, sauf entre 1962 et 1982; elle a 4 hab. de plus qu’en 1999. Son territoire s’étire du nord au sud dans les vallées de l’Eygues et de son affluent l’Oule, au pied de reliefs qui dépassent 1 000 m; au sud, le col de Soubeyrand monte à 990 m.

Saint-May (34 Saint-Mayens, 1 023 ha dont 244 de bois), au bord de l’Eygues 4 km au NO de Rémuzat, passe pour un «village de caractère» avec traces de donjon et d’une ancienne abbaye.

Montréal-les-Sources (23 Montréalais, 1 026 ha) est dans un petit bassin donnant sur la rive gauche de l’Eygues, vers 600 m; au sud, la Serre Chapeau monte à 1 143 m.

Sahune (310 Sahunais, 1 655 ha dont 650 de bois), 16 km ENE de Nyons, a son village au bord de l’Eygues, dans une petite plaine dégagée au fond d’une combe anticlinale. L’ancien village se voit au sud sur le versant gauche; aux environs, Rocher des Fées, site d’escalade du Roc de l’Aiguille; camping et Maison du Parc à l’aval du village.

Curnier (210 Curniérois, 800 ha dont 363 de bois), 10 km à l’est de Nyons, est dans la vallée de l’Eygues au confluent de l’Ennuye et au carrefour de la D94 et de la D64.

Montaulieu (87 Montaulieusais, 1 305 ha) est 14 km à l’est de Nyons dans un vallon débouchant sur l’Eygues à Curnier. Le finage monte à l’ouest aux Monts d’Autuche (965 m).

Arpavon (78 Arpavonnais, 1 545 ha) a son village sur le versant droit de l’Ennuye,14 km ENE de Nyons.

Sainte-Jalle (320 Sainte-Jallois, 1 816 ha dont 679 de bois), 18 km ESE de Nyons, a un beau village à 407 m au bord de l’Ennuye, assorti de ruines du château féodal et de l’église abbatiale de Beauver; camping. Le village bénéficie d’un assez ample bassin, barré au sud par la montagne de Montlaud (962 m), que la route vers Buis-les-Baronnies franchit cependant au col d’Ey (718 m); la commune cultive 142 ha de vignes.

Le Poët-Sigillat (130 Sigillatiens, 1 536 ha) est à 24 km ENE de Nyons, 6 km au NE de Sainte-Jalle sur le flanc méridional de la Montagne de Buisseron, qui atteint 1 294 m.

Bellecombe-Tarendol (68 Bellecombois, 1 348 ha dont 538 de bois) a son village à 659 m sur le versant nord de la vallée de l’Ennuye, 27 km à l’est de Nyons; le finage monte à 1 317 m au Casset; la petite route du col de Soubeyrand (990 m) vers le nord permet d’accéder à Rémuzat; site de vol libre au rocher de l’Aiglier. Le nom de Bellecombe a été associé à celui de Tarendol dès 1801 mais la forme actuelle du nom a été adoptée en 1920; Tarendol est un petit hameau juste au nord et au-dessus de Bellecombe.

Saint-Sauveur-Gouvernet (180 Saint-Savoriens, 1 932 ha dont 444 de bois), à 585 m, est dans le val synclinal de l’Ennuye, et sans doute mieux accessible de Nyons (24 km en vallée) que de Buis (18 km par le col d’Ey). La commune est formée de trois anciens villages dont le plus haut et le plus oriental est La Bâtie-Verdun, où subsistent les ruines du château médiéval. Gouvernet est juste un peu en aval, Saint-Sauveur le plus occidental, et le plus étoffé, avec école et mairie.

Bésignan (87 Bésignanais, 894 ha), 22 km ESE de Nyons, 12 km NE de Buis-les-Baronnies, est sur le flanc nord de la Montagne de Montlaud; le cours de l’Ennuye borne le finage au nord.

Rochebrune (54 Rochebrunois, 1 615 ha) est à 4 km OSO de Sainte-Jalle à l’extrémité occidentale de son bassin; la Montagne de Linceuil monte au sud à 1 192 m.

Bénivay-Ollon (76 Bénivalois, 903 ha), 9 km au NO de Buis-les-Baronnies, limitrophe du Vaucluse, disperse son habitat dans le vallon de l’Eyguemarse qui descend vers l’Ouvèze; camping à l’aval. La commune vient d’une fusion de 1908, Ollon n’ayant laissé que quelques ruines en amont.

Beauvoisin (150 Beauvoisinois, 890 ha), 7 km au NO de Buis-les-Baronnies, a un habitat très dispersé, dominé au nord par la Montagne de la Taillade (964 m).

Mérindol-les-Oliviers (220 Mérindolais, 923 ha dont 319 de bois), 11 km à l’ouest de Buis-les-Baronnies, est limitrophe du Vaucluse dans une position de piémont à 9 km NE de Vaison-la-Romaine. Elle est riche en vieilles pierres, et exploite 249 ha de vignes. Le nom était simplement Mérindol jusqu’en 1920; le nombre d’habitants a très peu changé depuis.

Propiac (140 Propiacois, 1 115 ha dont 700 de bois) est 7 km à l’ouest de Buis-les-Baronnies, un peu cachée dans les reliefs. Le petit village est dans la vallée de l’Eyguemarse et eut un établissement thermal: ses eaux minérales de table ont été l’objet d’une cession et d’une sorte de promotion; reprises par une société Netlab d’Aubagne, elles sont désormais vendues en pharmacie seulement, bien entendu beaucoup plus cher, sous le nom d’HydroLight censé flatter leurs prétendues vertus amincissantes… Propiac a gagné 60 hab. après 1999, soit 75%.

Pierrelongue (220 Pierrelonguais, 513 ha) est à 7 km SO de Buis-les-Baronnies sur la rive droite de l’Ouvèze. Au centre du village, une butte rocheuse de 25 m porte une église sur l’ancien site du château fort disparu; musée d’art sacré; camping.

La Penne-sur-l’Ouvèze (100 Pennois, 732 ha) est une petite commune sans village juste à l’amont de Pierrelongue. Au sud, le relief monte à 1 060 m sur la crête de la Montagne de Bluye.

Eygaliers (120 Eygalierains, 800 ha) est à 5 km SE de Buis-les-Baronnies dans le vallon de Derboux; la Montagne de Bluye ferme le finage au sud.

Plaisians (210 Plaisianais, 2 964 ha dont 900 de bois), à 11 km SE de Buis à 677 m, domine une profonde clue dans le val synclinal drainé par le Derboux. Par le col de Fontaube (635 m), la route permet d’accéder à Séderon. Le finage monte à 1 201 m au nord sur le crêt de la Nible.

La Roche-sur-le-Buis (290 Rochois, 2 772 ha dont 818 de bois), 4 km à l’est de Buis, est dans la même combe E-O que le chef-lieu, mais à 636 m, avec oliviers en adret et abricotiers en ubac; elle propose un musée des traditions et activités locales. La population augmente un peu depuis le creux de 1975 (150 hab.) mais elle avait atteint les 700 hab. dans la première moitié du 19e s.

Vercoiran (140 Vercoiranois, 1 995 ha) est dans la vallée de l’Ouvèze à 6 km ENE de Buis-les-Baronnies. Le relief atteint au sud 1 114 m à la Montagne du Gravas.

Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze (78 Saint-Euphémiens, 1 128 ha) est à 11 km ENE de Buis-les-Baronnies sur la D546 et la rivière.

Saint-Auban-sur-l’Ouvèze (220 Saint-Aubannais, 1 655 ha dont 1 300 de bois), 16 km ENE de Buis-les-Baronnies à 637 m, a un village assez pittoresque sur un éperon de confluence, qui fait figure de petit centre de services parmi des communes dépeuplées aux minuscules villages perchés. Elle accueille le Clos d’Aguzon, spécialiste de plantes aromatiques avec la fabrique d’huiles essentielles Bontoux, 275 salariés, dont la société a été créée en 1982 par la famille Bontoux, distillateur depuis un siècle. Le nom de la commune était seulement Saint-Auban avant 1958; la population a encore tendance à baisser; elle dépassait les 500 hab. au 19e siècle.

Montguers (54 Montguerrois, 1 106 ha, à 650 m) est à 19 km ENE de Buis-les-Baronnies. La commune propose une maison des arômes comme musée des parfums des plantes des Baronnies.

Montauban-sur-l’Ouvèze (120 Montalbanais, 3 229 ha dont 800 de bois, à 720 m) est 3 km à l’est et, comme Montguers, dans un bassin synclinal fermé à l’est par la montagne de Chamouse (1 425 m), qu’une petite route héroïque parvient difficilement à traverser au col de Perty (1 302 m), d’où l’on a une vue superbe. Montauban, «sur l’Ouvèze» depuis 1920, à la source de l’Ouvèze, est avec Mévouillon l’un des deux grands lieux féodaux des Baronnies, mais dont le château a disparu. Sa population, qui fut supérieure à 500 hab. dans la première moitié du 19e s. et a décliné jusqu’en 1982 (80 hab.), a gagné 30 hab. depuis 1999.

Rioms (25 Riomais, 939 ha) disperse quelques maisons juste au-dessus de Montguers, côté sud.

La Rochette-du-Buis (58 Rochettais, 1 036 ha) est 20 km à l’est de Buis-les-Baronnies au bord du Charuis, qui rejoint l’Ouvèze à Saint-Auban.

Le Poët-en-Percip (16 Pouyetiers, 607 ha) est à 13 km ESE de Buis-les-Baronnies dans le petit bassin du Menon, qui rejoint l’Ouvèze à Buis. Le nom a le sens de puy.

Aulan (10 hab., 1 055 ha dont 207 de bois), 5 km au SO de Mévouillon, à 746 m, est dans un petit bassin à l’entrée d’une clue qui tranche la Montagne du Buc (1 442 m), mont anticlinal dans le prolongement de la combe de Séderon; le Toulourenc s’y glisse vers le sud en direction de Montbrun. Le gros château féodal d’Aulan, restauré, abrite en été des spectacles. La commune a eu plus de 170 hab. au 18e s.; elle est passée au-dessous de 50 en 1914.

Mévouillon (210 Mévouillonnais, 2 909 ha dont 737 de bois), 24 km ESE de Buis-les-Baronnies et 7 km au NO de Séderon à 840 m, dans la vallée du Charuis, est un autre grand site seigneurial des Baronnies, où se dresse la butte (1 120 m) qui porta le château de Mévouillon, l’un de ceux qui furent à l’origine des «Baronnies»; mais il n’en reste que quelques maigres ruines. L’ancien fort est un site de vol libre. La commune a eu près de 800 hab. au 19e siècle.

Villefranche-le-Château (18 Villefranchais, 742 ha dont 255 de bois) est juste au NO de Séderon à 832 m; le statut de ville franche lui fut octroyé par les seigneurs de Mévouillon au 13e siècle. Il s’y tient encore fin juillet une foire au tilleul. La mention «le Château» date de 1920.

Vers-sur-Méouge (40 Versois, 1 381 ha est 4 km au NE de Séderon.

Izon-la-Bruisse (11 Izonais, 1 465 ha) est à 4 km au NNO d’Eygalayes, limitrophe des Hautes-Alpes; le relief monte à 1 425 m au NO sur la Montagne de Chamouse.

Ballons (90 Ballonnois, 1 723 ha) est limitrophe des Hautes-Alpes, à l’est d’Eygalayes.

Eygalayes (90 Eygalayais, 1 797 ha) est à 8 km ENE de Séderon, 58 km ESE de Nyons; nécropole nationale au nord; la Méouge traverse le finage au sud.

Séderon (260 Séderonnais, 2 030 ha dont 439 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Drôme dans l’arrondissement de Nyons, 65 km ESE de Nyons dans les Baronnies, à 810 m. La commune est limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence. Le village est dans une cluse par laquelle la Méouge, affluent du Buech coulant vers l’est, tranche un crêt tourné vers le sud et dominant la combe anticlinale de Séderon. Vers l’est, le relief monte à 1 484 m à la montagne de Palle, crêt qui ferme la combe de Séderon; le col de la Pigière (969 m) permet d’accéder au bassin du Jabron et à la Durance. Le village avait plus de 700 hab. dans la première moitié du 19e s.

Barret-de-Lioure (64 Barretiers, 3 464 ha dont 1 045 de bois), 7 km au SO de Séderon, est un beau village juché à 900 m et dont le territoire atteint au sud la haute montagne d’Albion (1 414 m), qui prolonge la montagne de Lure; comme celle-ci, il marque l’apparition de la puissante couche de calcaires urgoniens du plateau d’Albion. La commune est limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence.

Montbrun-les-Bains (450 Montbrunois, 3 326 ha dont 937 de bois), 15 km OSO de Séderon, 48 km au SE de Nyons, limitrophe du Vaucluse, a un village perché et étagé, vers 600 m, au confluent du Toulourenc et de l’Anary, couronné par les ruines de son château féodal, et fait partie des «plus beaux villages de France». Il est riche en vieilles maisons à contreforts et arcades et en restes de fortifications. Le Toulourenc, qui vient d’Aulan au nord, y prend brusquement une direction ESE-ONO en empruntant un sillon tectonique au pied du Ventoux; au sud, la clue morte pittoresque du Gour des Oules est empruntée par la route vers Sault. La station thermale de Montbrun a connu quelques vicissitudes mais a été relancée avec succès, obtenant des agréments pour la rhumatologie, après les cures respiratoires; l’établissement (Domaine thermal, 30 sal.) a été confié en 1997 à la Compagnie européenne des bains; un village de vacances (VVF) accompagne les cures et Montbrun a plus de résidences secondaires (270) que de principales (220). La maison Reynaud fabrique des huiles essentielles pour parfums et emploie 30 personnes. La mention «les Bains» a été ajoutée en 1887; Montbrun avait alors 1 300 hab. et sa population a décliné ensuite jusqu’en 1960.

Reilhanette (150 Reilhanettois, 1 478 ha) est juste au SO de Montbrun, et limitrophe du Vaucluse.

Mollans-sur-Ouvèze (1 090 Mollanais, 1 996 ha dont 517 de bois), 9 km en aval de Buis-les-Baronnies, est dans la Drôme mais a choisi d’adhérer à la CA Vaison-Ventoux (Vaucluse). La commune est à la sortie des principaux reliefs, ce qui lui vaut de bénéficier d’une surface en vignes significative (333 ha). Son relief monte à 929 m au SE sur la montagne de Bluye, qui fait face au Ventoux. La mention «sur Ouvèze» date de 1936. Supérieure à 1 200 hab. au milieu du 19e s., puis tombée à 600 hab. de 1954 à 1975, la population remonte depuis; elle a gagné 230 hab. après 1999 (+27%).

Cinq autres communes des confins orientaux des Baronnies ont choisi d’autres intercommunalités que celle de Nyons.

Ferrassières (120 hab. 2 927 ha), voisine de Montbrun-les-Bains au SE, à 11 km NE de Sault, a son village dans une clairière du plateau de Sault, à 940 m; château de la Gabelle (16e s.) au SE. Elle adhère à la CC Ventoux-Sud.

Montfroc (85 Montfrocois, 1 476 ha), au SE de Séderon et à 28 km à l’OSO de Sisteron, a son petit village sur le Jabron, à l’étranglement entre les deux parties presque séparées de son finage. Celle du nord monte à 1 380 m à la Montagne Nauturière et contient les microhameaux des Anières, de Grignon et de Lapierre. Celle du sud englobe le petit bassin du Ravin de Paillar, contient les microhabitats de Villevieille et les Granges et monte à 1 535 m au SE au Tréboux sur la Montagne de Lure. Elle a choisi la CC Jabron-Lure-Vançon-Durance (Alpes-de-Haute-Provence).

Trois communes adhèrent à la CC du Sisteronais-Buëch (Hautes-Alpes).

Lachau (230 Chaupatiers, 2 578 ha dont 839 de bois), à 12 km ENE de Séderon et 36 km ONO de Sisteron, dans une petite plaine au bord de la Méouge, a une chapelle classée, dite Notre-Dame du Calme, et un camping. Le relief y monte au sud-est à 1 537 m à la Montagne du Pied du Mulet, l’un des plus hauts sommets des Baronnies drômoises à la limite des départements des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence. Lachau a eu 900 hab. en 1856 et sa population s’est à peu près stabilisée depuis 1960.

Laborel (110 Laborelois, 2 391 ha), 62 km ESE de Nyons au-delà du col de Perty, 40 km NO de Sisteron, a un petit village à 829 m à la source et dans la vallée du Céans, affluent de la Durance. Le finage, limitrophe des Hautes-Alpes, atteint 1 440 m au sud sur la Montagne de Chamouse.

Villebois-les-Pins (14 Villeboisiens, 1 081 ha), 57 km à l’est de Nyons, 39 km NO de Sisteron, limitrophe des Hautes-Alpes, est juste au nord de Laborel à 855 m au bord du Torrent de Saint-Cyrice dans un petit bassin de confluence à l’amont de L’Étoile-Saint-Cyrice (Hautes-Alpes). Le finage atteint 1 290 m au Sommet de la Peyle et 1 364 au SO à la Montagne de Pierre Vesce.